Quand les balles parlent et que Dieu semble se taire
Les balles retentissent, les maisons se vident, les familles fuient sans savoir où aller. Même les églises ne sont plus épargnées. En Haïti, l’insécurité a volé la paix, la dignité, parfois même l’espérance. Alors une question monte dans les cœurs : Pourquoi Dieu ne fait rien ? Pourquoi reste-t-Il silencieux ?
Mais Dieu n’est pas silencieux. Il est là, au cœur même de nos douleurs. Il voit, Il entend, Il compatit. Dans Exode 3:7, Dieu dit :
« J’ai vu la souffrance de mon peuple... j’ai entendu ses cris... je connais ses douleurs. »
Le silence apparent de Dieu n’est pas de l’indifférence, mais un mystère. Parfois, Il agit dans l’ombre, Il travaille dans le cœur, Il prépare une délivrance que nous ne voyons pas encore.
Comme l’a écrit Habacuc, qui voyait aussi la violence dans son pays :
« Jusques à quand, Éternel, crierai-je, sans que tu écoutes ? » (Habacuc 1:2)
Mais Dieu lui répondit :
« Si la vision tarde, attends-la ; car elle s’accomplira. » (Habacuc 2:3)
Aujourd’hui encore, Dieu n’a pas abandonné Haïti. Il pleure avec nous, Il marche avec nous, et Il nous appelle à nous lever, à prier, à agir avec foi.
Car même dans la nuit la plus noire, « Dieu est notre refuge et notre force, un secours qui ne manque jamais dans la détresse. » (Psaume 46:2)
Restons fermes. Dieu n’est pas silencieux. Il se tient prêt, et Il se lèvera.
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